Pourquoi un audit ?
L’audit social a pour but de résoudre les difficultés (audit en situation de crise) ou de les prévenir (audit préalable à une cession d’entreprise, ou audit de conformité).
Qu'est-ce qu'un audit de conformité ?
L’audit de conformité a pour but de repérer les problèmes qui pourraient éventuellement se poser, les anticiper et les éviter.
Quand le pratiquer ?
L’audit de conformité peut intervenir à n’importe quel moment, dans n’importe quelle entreprise ou taille d’entreprise.
L'audit de conformité est-il obligatoire ?
Juridiquement, l’audit social n’est pas obligatoire et n’est pas réglementé. Il est cependant fortement recommandé car il permet de faire un état des lieux en évaluant la conformité des pratiques internes par rapport aux règlementations en vigueur (lois, décrets, conventions collectives, textes européens etc.…).
Cet audit social permet de déterminer les risques, qu’ils soient d’ordre pénal ou non, et leurs conséquences économiques en cas de défaillances.
Quel est le contenu de l'audit de conformité ?
L’audit social de conformité permet un examen des points suivants :
- .
1 - Les contrats de travail
2 - La durée du travail et les congés
3 - La santé et la sécurité au travail
4 - Les relations collectives (dans les entreprises de 11 salariés et plus)
5 - Le règlement intérieur
6 - La charte sur l’utilisation des véhicules
7 - La charte sur l’utilisation des outils informatiques/droit à la déconnexion
8 - Les fiches de poste
9 - Les entretiens professionnels
10 - La convention collective
11 - Les rémunérations et avantages en nature
12 - La protection sociale complémentaire
13 - Les contrats de prestations de services, notamment avec des autoentrepreneurs (micro-entrepreneur)
L'audit de conformité est-il soumis à un traitement particulier des données personnelles des salariés ?
Dans les entreprises de 250 salariés et plus, la mise en place d’un registre des activités de traitement est obligatoire.
Les entreprises de moins de 250 salariés bénéficient d’une dérogation en ce qui concerne la tenue de registres. Elles doivent inscrire au registre les seuls traitements de données suivants :
- les traitements non occasionnels (exemple : gestion de la paie, gestion des clients/prospects et des fournisseurs, etc.) ;
- les traitements susceptibles de comporter un risque pour les droits et libertés des personnes (exemple : systèmes de géolocalisation, de vidéosurveillance, etc.)
- les traitements qui portent sur des données sensibles (exemple : données de santé, infractions, etc.).
En conclusion, l’audit social de conformité permet d’identifier des difficultés éventuelles. Une fois purgés les problèmes rencontrés, les contrôles Urssaf, les contentieux judiciaires et administratifs donneront plus facilement lieu à des décisions favorables.
Les avocats du département droit social se tiennent à votre disposition pour toute question liée aux implications pratiques de ces nouvelles règles.
Ces articles peuvent vous intéresser...
Attribution d’actions gratuites et respect de l’égalité de traitement entre salariés
Prime de partage de la valeur (PPV) : Nouvelles opportunités de placement
Une question ?
Contactez-nous !
Commentaires (0)
Laisser un commentaire
« * » indique les champs nécessaires